I love you. But I don't say it [Dylan]

Une belle journée pour miss Dixon... Ou presque. Si on enlevait la partie cours et emmerdant que cela comportait... La belle Beverley avait commencé la journée par un cours de biologie assez ennuyeux. A vrai dire, elle en avait totalement rien à faire des plantes ! Comme une grosse partie des étudiants sans doute... M'enfin... Sa journée s'était arrangée lorsqu'elle avait vu sa meilleure amie, Honey, à la pause déjeuner... Enfin pendant ce qui lui servait de pause déjeuner ! Vu qu'elle avait à peine une demie heure pour manger. S'il y a bien une chose que la jeune femme n'aimait pas, c'était qu'on la presse pour manger !
Elle avait fini sa journée par un peu de sport... Quoi de mieux qu'un footing sur le campus ? Il fait encore bon, le cadre était très agréable... C'était parfait ! Ou presque ! Presque parce que les gens vous fixent comme si vous aviez fait quelque chose de grave... Et ça vous savez à quoi c'est dû ?! A ce foutu blog de cette Gossip Girl... N'avait-elle rien d'autre de mieux à faire que raconter la vie des gens ?! Sur son dernier article Beverley faisait partie de ces gens qui en faisaient les frais... Maintenant tout le monde savait qu'elle couchait toujours avec son ex... Y compris sa sœur ! Sympa l'ambiance ! Oh et merde ! Après tout, c'était SON premier amour à elle !

Une fois les cours finis, Beverley retourna dans chambre... Personne. Ses colocataires devaient trainer sur le campus ou être encore en cours. D'ailleurs une de ses coloc' était Faith, la meilleure amie de sa petite sœur... Enfin au moins, elle était plutôt sympa. Mais elle ne la connaissait pas super bien non plus... C'était une nouvelle année ! Et Faith, tout comme Kim faisaient parti des premières années... Alors que B. et Honey étaient en deuxième année... Alala, une deuxième année sur ce campus. Rien avait changé... Ou presque pas !
Beverley aperçu les fringues sales, éparpillées un peu partout par terre. Et merde ! C'était son tour pour la machine... Les filles avaient mise en place un espèce de roulement pour les corvées... et là c'était le tour de miss Dixon !
Elle les prit toutes et les fourra dans le panier de linge sale.

Après avoir traversé plusieurs couloirs et descendu des escaliers, Beverley arriva devant la laverie. Elle poussa la porte et descendit les quelques marches qu'il y avait. Elle aperçu alors une silhouette de dos. Silhouette qu'elle pouvait reconnaitre parmi des milliers. Dylan ! Ils avaient une drôle de relation ces deux là... Au début ils se détestaient... Et maintenant... Maintenant quoi d'ailleurs ?! Ils adoraient se détester ! Et ça finissait toujours au lit ! Ils s'engueulaient, encore et encore, mais finissaient toujours par coucher ensemble... Ils en redemandaient à chaque fois. Une addiction à l'autre... C'est ça la passion ? Peut être. Mais ce que Beverley savait c'était qu'il n'y avait qu'un pas entre l'amour et la haine... Et même si au fond d'elle elle savait qu'elle ne détestait pas le jeune homme, bien au contraire ! Elle ne voulait reconnaître quoique se soit, un quelconque sentiment... Elle avait peur... Trop peur.

Au moment où la porte s'était ouverte, Dylan se retourna. Ils se regardaient. Aucun des deux n'auraient pu dire ce que pensait l'autre. A vrai dire, eux même ne le savait peut être même pas. Lorsqu'elle voyait Dylan, ses pensées se bousculaient. Il pouvait l'énerver comme la faire fondre. Il avait cette manière de l'exaspérer, mais en même temps de se faire désirer. Il n'y avait que lui pour le faire comme ça... Mais lorsqu'il ne disait rien, lorsqu'il se contentait de la regarder. Juste comme ça. Elle avait envie de lui sauter dans les bras. De surmonter cette foutue peur, de l'inconnue, de l'amour, et de lui dire ce qu'elle refusait d'admettre. Elle ne savait pas ce qu'eux deux pouvait donner... Ils étaient un peu pareil... Elle avait une réputation de bitch, et ça, pas pour rien... Et lui, il sautait sur tout ce qui bougeait. Ah voilà, ça aussi ça avait le don de l'énerver ! Mais le reconnaître, serait avouer qu'elle était jalouse qu'il voit d'autres filles... Ca serait avouer que leur relation soit plus qu'une simple partie de jambe en l'air...
L'atmosphère était différente de celle de d'habitude. IL avait l'air différent ! Ou peut être se faisait elle une idée. Non ! Elle en était sûr. Il avait l'air ailleurs, comme préoccupé par quelque chose...
"Oh non... Et si... Et s'il savait... Putain de merde !" Pensa-t-elle. Non, non, non et encore non ! Cette foutue bloggeuse avait le don de lui pourir la vie ! Elle était prête à parier que Dylan avait lu l'article sur elle et Declan... Ou en avait au moins entendu parler. En réalité, tout le monde en avait entendu parlé.
A ce moment précis, elle espérait réellement se faire des idées !

Beverley se dirigea vers une des machines. Celle à coté de Dylan en fait. Elle lui sourit.

Salut !

Puis la belle brune, d'ailleurs faudrait qu'elle pense à revenir à sa belle chevelure blonde, ouvrit le hublot de la machine, fourra tout le blanc, la ferma et mit le tout en route. Elle s'appuya sur la machine, face au bel étudiant.
Tant pis, elle tenta le tout pour le tout.

T'as l'air préoccupé ?

Sa voix était douce, pas sarcastique comme d'habitude lorsqu'ils s'adressaient la parole... Ca changeait. Etrange !

Beverley était totalement troublée par la situation. Jamais ils ne s'étaient autant regardés, ne sachant quoi dire, que faire... L'ambiance qui règnait était tout simplement étrange. Miss Dixon n'avait jamais vu Dylan aussi calme, ne lui envoyant pas une de ses réparties légendaires...
Et à vrai dire, ça la faisait plus flipper qu'autre chose. Elle n'était pas vraiment habitué à voir ce Dylan là. Elle connaissait le beau gosse au franc parler aussi légendaire que le nombre hallucinant de lit dans lequel il passait, le Dylan impulsif mais protecteur, qu'elle adorait détester. Mais à ce moment précis, c'était un tout autre Dylan. Tantôt avec un regard noir et glacial, mais calme, tantôt à l'apparence fragile et réfléchi...
Beverley remarqua qu'il voulait changer de sujet, lorsqu'elle lui demanda s'il était préoccupé.
Il lui répondit qu'elle avait l'air différente. Wahou ! Là elle l'aurait bien giflé pour voir si c'était le même Dylan que celui qu'elle connaissait depuis maintenant quelques temps... Le Dylan qui l'exaspérait. Ses fringues ?! Elle baissa la tête comme pour se regarder. Ouais, en fait il n'avait pas tort. Elle ne s'était pas transformée en icône de mode aujourd'hui. Etonnant... surtout pour elle. Partout où elle allait, Beverley faisait attention à son look, à ses fringues... Ses vêtements étaient toujours griffés d'une marque de luxe... Alors la voir, là, comme ça... Seulement avec un bon vieux jean taille basse, ainsi qu'un léger pull blanc lui tombant sur les épaules pouvait être perturbant. En réalité, ça lui faisait plaisir qu'il l'ait remarqué... Même si elle même ne s'en était pas franchement rendu compte... Elle aussi avait été perturbé... Gossip Girl et tout ce bordel. Elle n'avait pas prêter attention à son apparence... Trop perdue dans ses pensées...

Je... Merci. Dit-elle, pour une fois totalement sincère.

Elle se sentait totalement désarmée face à Dylan. Enfin face à CE Dylan...

Mais... Ca ne te ressemble pas... Dit-elle assez curieuse.
Où est passé le Dylan impulsif et sarcastique ?!

Et bah bien sûr ! Elle pouvait parler tiens...

T'as raison...

Il avait raison sur le fait que ça ne lui ressemblait pas... Sur le fait qu'elle ne lui avait pas encore sorti une insulte au visage, qu'elle ne lui avait pas sorti un de ses sarcasme dont elle avait le secret, ou qu'elle ne l'avait pas encore embrassé. Un de ses baisers passionnés dont ils avaient tous les deux le secret. Ceux qui voulaient te dire... je t'aime, je te hais... Mais au fond ça revient au même. C'est de la passion.
La passion, en fait c'était ça leur relation... Et elle était passée d'un extrême à l'autre... Pour Beverley en tout cas.

Elle voulait le provoquer. Elle avait envie d'avoir le Dylan impulsif, colérique, et passionné en face d'elle. Sado ? Sans doute... Mais c'était comme ça et pas autrement... On ne pouvait pas la changer.
Elle n'était pas sure que se soit l'article de Gossip Girl qui le mette dans cet état là, parce qu'elle n'était même pas sure qu'il l'ait vu. Mais... Elle voulait en être sure quitte à jouer avec le feu, et à retrouver le mec qu'elle adorait détester, si sûr de lui, si arrogant...

Beverley s'approcha de lui, son regard plongé dans le sien, le sien plus malicieux et effrayé que jamais... Mais ce dernier était camouflé... Hors de question qu'il voit qu'elle n'était pas sure d'elle.

Perturbé par mes partie de jambe en l'air avec Declan ? Lui dit-elle, à quelques centimètres de on visage, de ses lèvres, qu'elle mourrait d'envie d'embrasser.

Là c'est vrai qu'elle y avait été fort... Ca pouvait paraître prétentieux, mais s'il était au courant, c'était totalement impossible qu'il n'y soit pas indifférent... En réalité elle ne voulait même pas imaginer qu'il y soit indifférent.
Là, sa réaction pouvait être violente, mais elle l'avait cherché, non ?

Beverley avait deux facettes dans sa personnalité. Il y avait celle que tout le monde connaît plus ou moins... Garce, sarcastique, joueuse, sure d'elle, grande gueule, ayant un seul mot d'ordre à la bouche : provocation ! Et il y avait l'autre Beverley... Celle que peu de gens connaissait tout simplement parce qu'elle avait peur de se montrer sous cette angle... Une jeune femme douce, fragile, sentimentale, et en réalité très peu sure d'elle... N'ayant qu'une peur : souffrir.
Provoquer Dylan signifiait aussi que la conversation allait prendre une autre tournure... L'ambiance allait changer. Miss Dixon n'était pas rassurée quant à l'ambiance précédente... Elle était trop fragile, et avait peur de ne devoir montrer ses sentiments... Ou qu'ils la trahissent... Ce qui aurait pu aisément arriver.

L'aînée des Dixon venait d'apercevoir quelque chose dans le regard du beau brun. Cette malice qui était dans le sien aussi... Ce jeu dangereux qu'elle venait de provoquer, il venait d'y rentrer. Ils étaient désormais bel et bien ces deux étudiants qui passaient leur temps à s'engueuler, à jouer dangereusement, pour au final le regretter. Mais ils étaient ces deux étudiants qu'ils connaissaient si bien.
Woo il y allait fort aussi... Mais comment dire, Beverley doutait réellement de ce qu'il venait de dire. Elle avoir des performances médiocres au lit ? Même dans ses rêves les plus fous elle n'y avait pas songé...
Mais il fallait avouer que cela l'a toucha... Plus que ce qu'elle voulait bien admettre. Elle essaya cependant de ne rie laisser paraître... Chose assez difficile...

Eh mon vieux... Qu'est tu veux que je fasse avec un partenaire médiocre ? Lui balança-t-elle.

Aussitôt dit, aussitôt regretté. M'enfin elle ne pouvait pas non plus lui dire qu'il était le meilleur alors qu'il venait de lui sortir le contraire à propos d'elle même !
Elle savait que leur disputes étaient un jeu dangereux... Mais ce qu'elle trouvait de plus dangereux, c'était de lui avouer tout ce qu'elle ressentait... La seule chose dont elle n'était absolument pas sure, c'était de ce qu'il voulait lui...

Il fallait l'avouer, Dylan avait le don de l'énerver et de l'exciter en même temps ! Etrange non ? Mais c'est sans doute ce qui lui avait plu chez lui. Un doux sentiment l'envahissait dès qu'elle le voyait, dès qu'il posait ses yeux sur elle, ou alors lorsqu'il la touchait... Mais dès les paroles arrivaient...C 'était une toute autre histoire. Ils cherchaient constamment à se provoquer. Ils e pouvaient s'en empêcher... Et pourtant, il le faudrait bien. Du moins, s'ils voulaient que leur relation évolue.
Il possédait cette répartie dont elle était fan... En réalité la même que la sienne. Mais elle détestait qu'il s'en serve contre elle... Ce qui arrivait tout de même assez fréquemment. Et elle, putain si son orgueil n'étaity pas aussi démesurée que son ego, ça irait peut être mieux non ?! Mais à vrai dire, ils étaient tous les deux dans le même cas. Ces deux étudiants étaient semblables, c'était certain !
A l'écoute des paroles de Dylan, Beverley ne put s'empêcher de reconnaitre, intérieurement, que c'était bien joué... Même s'il savait très bien qu'elle parlait bel et bien de lui...

Lui n'est pas mauvais... Dit-elle, en insistant bien.
Tu sais très bien que je parlais de toi Dylan... continua-elle malicieusement.

Par contre, la dernière partie de sa phrase eut l'effet d'une bombe sur la jeune Dixon. Son estime pour elle baissait ? C'était sans doute des conneries, mais ça venait de la blesser. Plus que ce qu'elle n'aurait voulu ou imaginer. Tout comme ce qu'il dit ensuite. Elle détestait savoir qu'il avait couché avec quelqu'un d'autre... Mais elle ne se faisait pas d'idée, et puis surtout, quel droit avait-elle de lui dire de ne pas aller voir ailleurs, alors que de 1, il n'était pas ensemble, et de 2, elle couchait avec pas mal d'autres mecs, y compris Declan.
Dans un excès de colère, elle frappa dans la boite de lessive, qui tomba par terre tout en déversant son contenu sur le sol. Cette colère redescendit aussitôt. Beverley prit conscience de son geste. Et merde, cette fois elle ne s'était pas retenue, montrant ainsi que ça l'énervait plus que d'habitude, sa colère était venue plus vite, plus forte. Ses sentiments étaient de plus en difficile à cacher. La preuve était sur le sol.Bien qu'elle soit impulsive, cette fois, il n'y avait eu aucune retenue.
Miss Dixon regarda par terre, et ce qu'elle venait de faire, puis elle releva la tête vers le beau gosse qui était face à elle. Le regardant dans les yeux, ne sachant quoi dire. Et merde, elle avait craqué. Elle avait une boule dans la gorge. Une putain de boule, qui l'empêchait de parler, de sortir le moindre son.

Beverley ne remarqua même pas que le sourire provocateur qu'arborait Dylan quelques secondes avant, venait de disparaître. Elle était beaucoup trop aveuglé par la colère qui venait soudainement de l'envahir, mais qui était aussitôt repartie, une fois ayant pris conscience de ce qu'elle venait de faire.
Miss Dixon resta plusieurs secondes à fixer le sol, à regarder la poudre blanche renversée par terre.

Lorsque la belle brune releva la tête, les deux jeunes étudiants se regardèrent dans les yeux pendant plusieurs secondes. Aucun son ne pouvait sortir de sa bouche. Elle était comme paralysée.
Là maintenant, Beverley avait envie de se casser. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne savait plus quoi faire pour la première fois de sa vie. Elle était totalement désemparée. Mais Dylan la sortit de ses pensées, ou plutôt de ses non-pensées, lorsqu'il l'attrapa par le bras. Elle n'eut pas le temps de réagir, qu'il l'avait amené dans ses bras. Il l'enlaça. Simplement, juste comme ça. A y réfléchir, c'était sans doute la première fois qu'il la prenait aussi simplement dans ses bras. Simplement mais tellement fort. Réconfortant, sécurisant, tendre... Tous ces mots qualifiaient ce que ressentait Miss Dixon à ce moment. Elle était là, impuissante dans ses bras, dans lesquels elle finit par se blottir.

Les seules rares et courts moments durant lesquels Beverley était dans les bras du beau Dylan, étaient après leur ébat. Pendant ce court moment, durant lequel il se remémorait ce qu'il venait de se passer... Profitant, avant que l'un des deux n'y mette un terme.
Elle s'était attachée à lui, beaucoup plus que ce qu'elle n'aurait dû, que ce qu'elle ne se le permettait en général.
Dans un murmure presque inaudible, il prononça des mots, qu'elle n'avait alors jusque là jamais entendu dans sa bouche. "Pardon".
Une larme coula sur la joue de la jeune femme, elle s'empressa de l'essuyer, et leva la tête vers le bel Anderson. Elle n'avait aucune réponse à lui fournir à ce qu'il venait de dire. Ou plutôt si, une et une seule, mais qui se passait de mots.
Beverley approcha ses lèvres des siennes, et l'embrassa tendrement. Juste tendrement. Pas un de ses baisers fougueux et passionnés, qu'ils avaient l'habitude de se donner. Juste tendre et sincère. Pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient. Non pas que les fois précédentes elle n'était pas sincère dans tout ce qu'elle faisait ou lui donner, mais cela avait une toute autre signification. Là, elle était la Beverley douce et fragile, qu'il avait pu brièvement apercevoir lorsqu'elle était entrée dans la laverie.

Etre dans ses bras avait quelque chose de totalement rassurant et épeurant à la fois... Mais nul ne savait à quel point elle voulait connaître ce doux sentiment.
Bercée par la chaleur de ses bras, le regardant si intensément, Beverley laissa tomber toute barrière, oui sincère, posant doucement ses mains en caresse contre son torse. La belle ne put s'empêcher de souligner dans ce silence brûlant, chaque trait un à un, pour venir l'embrasser tendrement, fermant les yeux, inspirant profondément. Elle n'aurait voulu être, pour tout ce qu'elle possédait de plus précieux en ce bas monde, nul part ailleurs à cette instant précis !
Le temps sembla même cesser un instant, unique au monde, aucun doutes ou viles pensées, ni même questionnement n'osaient poindre contre cet instant rare et magique... C'était le premier, et pour rien au monde miss Dixon ne voulait que se soit le dernier... Mais comment lui dire ce qu'elle voulait, ou encore plus, ce qu'elle ressentait après tout ce qu'ils s'étaient dit ?!

Beverley l'impétueuse Beverley, cette tête fière, elle qui se promettait de n'être au dépend de personne, en considérant que l'amour était une faiblesse, en comprit un tout autre sens en ce moment même. Oui cela fut plus fort! Elle avait besoin de lui, besoin de la tendresse de son regard, besoin de sa folie, de son sourire, mais elle réalisa que c'était encore bien plus! Elle avait ce désir irrésistible de lui vouloir du bien, de vouloir prendre soin de lui. De le vouloir heureux coute que coute et ce, au contraire qu'habituellement elle rapportait tout à son égo... Oh la la étais-ce sombrer dans une démence? Pouvait-on dire que Beverley Dixon, décrite comme une salope égocentrique était amoureuse ? Certainement... Mais elle même avait dû mal à se l'avouer.
La belle brune fut de nouveau tirée de ses pensées lorsque le bel étudiant plongea une fois de plus son regard dans le sien, et lorsqu'elle sentit sa main caresser sa joue juste à l'endroit où venait de couler une de ses larmes, elle su qu'il l'avait vu. Qu'il avait vu cette larme finir sa vie à cause d'une revers de main... Cette larme qui avait tout un tas de signification... Le regret de tout ce qu'elle avait pu faire avant juste pour l'énerver, de l'entendre dire pardon, alors qu'il n'était pas le seul fautif, et d'être enfin elle même, sans aucune carapace face à lui...

C'est alors que le silence totale se fit dans la pièce. Leurs machines étaient bel et bien fini. Bordel. Ce genre de choses arrivaient toujours au mauvais moment !
Elle leva les yeux vers lui. encore. Comme pour y chercher une réponse. Réponse à une question qu'elle ne connaissait pas elle même, ou alors qu'elle avait peur de poser.
Beverley ne voulait pas quitter cette salle, elle ne voulait pas partir de l'endroit où elle était... Elle aimait trop cette sensation, le sentiment qu'elle ressentait lorsqu'il prenait dans ses bras et qu'il la serrait contre lui.